Language of document : ECLI:EU:T:2012:248





Arrêt du Tribunal (quatrième chambre) du 22 mai 2012 —
Portugal/Commission

(affaire T-345/10)

« FEOGA — Section ‘Orientation’ — Réduction d’un concours financier — Mesures de soutien aux investissements dans les exploitations agricoles — Efficacité des contrôles »

1.                     Agriculture — Politique agricole commune — Financement par le FEOGA — Décision relative à l’apurement des comptes — Délai — Non-respect — Incidence sur l’obligation de la Commission de refuser la prise en charge des dépenses irrégulièrement engagées au regard des règles communautaires — Absence (Règlement du Conseil no 1260/1999, art. 38 et 39; règlement de la Commission no 448/2001, art. 5, § 3) (cf. point 32)

2.                     Actes des institutions — Motivation — Obligation — Portée — Décision relative à l’apurement des comptes au titre des dépenses financées par le FEOGA (Art. 296 TFUE) (cf. point 65)

3.                     États membres — Obligations — Obligation de coopération loyale — Application des règles de forme et de fond du droit national — Conditions (Art. 4, § 3, TUE) (cf. point 74)

4.                     Agriculture — FEOGA — Apurement des comptes — Refus de prise en charge de dépenses découlant d’irrégularités dans l’application de la réglementation communautaire — Contestation par l’État membre concerné — Charge de la preuve — Répartition entre la Commission et l’État membre (cf. points 75, 109)

5.                     Recours en annulation — Acte attaqué — Appréciation de légalité — Critères (Art. 263 TFUE) (cf. point 86)

Objet

Demande d’annulation de la décision de la Commission C (2010) 4255, du 29 juin 2010, relative à l’application de corrections financières au concours du FEOGA, section « Orientation », alloué au programme opérationnel CCI 1999.PT.06.I.PO.007 (Portugal — Programme national, objectif no 1) au titre de la mesure « Investissements dans les exploitations agricoles ».

Dispositif

1)

Le recours est rejeté.

2)

La République portugaise est condamnée aux dépens.