Recours introduit le 6 novembre 2015 – European Food e.a./ Commission
(affaire T-624/15)
Langue de procédure: l'anglais
Parties
Parties requérantes: European Food (Drăgăneşti, Roumanie), Starmill Srl (Drăgăneşti), Multipack Srl (Drăgăneşti), Scandic Distilleries SA (Bihor, Roumanie) (représentants: K. Struckman
ar la Roumanie [Sentence arbitrale dans l’a
ffaire Micul
a/Roumanie du 11 décembre 2013 (notifiée sous le numéro C(20
15)2112)] (JO 2015 L 232, p. 43);à titre subsidiaire, annuler la décision attaquée en ce qu’elle (a) concerne chacun des requérants, (b) empêche la Roumanie de respecter la sentence, (c) condamne la Roumanie à récupérer toutes les aides incompatibles, (d) décide que les requérants sont so
lidairement responsables du remboursement de l’aide reçue par les entités mentionnées à l’article 2, point 2, de la décision attaquée;condamner la Commission aux dépens.Moyens et principaux argumentsÀ l’appui du recours, la partie requérante invoque huit moyens.Premier moyen, tiré de l’application erronée, dans la décision attaquée, de l’article 351 TFUE et des principes généraux de d
roit au cas d’espèce.Deuxième moyen
, tiré de ce que la décision at
taquée a considéré à tort que la mesure litigieuse a conféré un
avantage aux requérants, en particulier en appréciant de manière inexacte le moment auquel le prétendu avantage a été accordé ou, subsidiairement,
en considérant que le versement de dommages et intérêts constitue un avantage.Troisième moyen, tiré de ce que la décision attaquée a considéré à tort que la mesure litigieuse était imputable à l’État roumain.Quatrième moyen, tiré de ce que la décision attaquée a apprécié indûment la compatibilité de la prétendue mesure d’aide.Cinq
uième moyen, tiré de l’identification inexacte, dans la décision attaquée, des bénéficiaires de la prétendue aide et de l’absence d
e motivation à l’appui de sa conclusion, en particulier en ce qui concerne l’identification des personnes physiques ou mo
rales qui constituent la prétendue entreprise bénéficiaire.Sixième moyen, tiré de l’erreur en droit et de l’excès de pouvoirs qui entachent la décision attaquée en ce qu’elle ordonne la récupération de la prétendue aide. Septième moyen, tiré de la violation par la décision attaquée du principe de protection de la
confiance légitime.Huitième moyen, tiré du non-respect par la décision attaquée de formes substantielles, en particulier du droit d’être entendu, de l’article 10
8, paragraphe 3, TFUE et de l’article 6, paragraphe 1, du règlement 659/19991 .
____________1 Règlement (CE) n° 659/1999 du Con
seil du 22 mars 1999 portant modalités d’application de l’article 108 du traité sur le fonctionnement de l’union Européenne, JO L 83, p. 1 (tel que modifié).