Recours introduit le 18 mai 2022 – VEB.RF/Conseil
(Affaire T-288/22)
Langue de procédure : l’espagnol
Parties
Partie requérante : VEB.RF (Moscú, Russie) (représentants : J. Iriarte Ángel et E. Delage González, avocats)
Partie défenderesse : Conseil de l’Union européenne
Conclusions
La partie requérante conclut à ce qu’il plaise au Tribunal :
annuler la décision 2014/145/PESC 1 du Conseil, du 17 mars 2014, concernant des mesures restrictives eu égard aux actions compromettant ou menaçant l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance de l’Ukraine, telle que modifiée 2 , en ce qu’elle concerne ou est susceptible d’affecter la partie requérante ;
annuler le règlement (UE) no 269/2014 1 du Conseil, du 17 mars 2014, concernant des mesures restrictives eu égard aux actions compromettant ou menaçant l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance de l’Ukraine, tel que modifié 2 , en ce qu’il concerne ou est susceptible d’affecter la partie requérante ;
annuler l’article 1er sexies, en combinaison avec l’annexe VIII, de la décision 2014/512/PESC 1 du Conseil du 31 juillet 2014 concernant des mesures restrictives eu égard aux actions de la Russie déstabilisant la situation en Ukraine, telle que modifiée 2 , en ce qu’elle concerne ou est susceptible d’affecter la partie requérante.
annuler l’article 5 nonies, en combinaison avec l’annexe XIV, du règlement (UE) n° 833/2014 1 du Conseil du 31 juillet 2014 concernant des mesures restrictives eu égard aux actions de la Russie déstabilisant la situation en Ukraine, tel que modifié 2 , en ce qu’il concerne ou est susceptible d’affecter la partie requérante ;
condamner le Conseil aux dépens.
Moyens et principaux arguments
À l’appui du recours, la partie requérante invoque les moyens suivants.
Moyens invoqués à l’appui des deux premières conclusions :
a) erreur manifeste d’appréciation des faits sur lesquels sont fondées les dispositions attaquées ;
b) manquement à l’obligation de motivation ;
c) violation du droit à un recours juridictionnel effectif ;
d) violation du droit de propriété en combinaison avec le principe de proportionnalité ;
e) violation du principe d’égalité de traitement ;
f) détournement de pouvoir
Moyens invoqués à l’appui des troisième et quatrième conclusions :
a) manquement à l’obligation de motivation ;
b) erreur manifeste d’appréciation des faits sur lesquels sont fondées les dispositions attaquées ;
c) violation du droit à un recours juridictionnel effectif ;
d) violation du droit de propriété ;
e) violation du principe d’égalité de traitement.
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1 JO 2014, L 78, p. 16.
1 Modifiée par la décision (PESC) 2022/265 du Conseil, du 23 février 2022, modifiant la décision 2014/145/PESC concernant des mesures restrictives eu égard aux actions compromettant ou menaçant l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance de l’Ukraine (JO 2022, L 421, p. 98).
1 JO 2014, L 78, p. 6.
1 Modifié par le règlement d’exécution (UE) 2022/260 du Conseil du 23 février 2022 mettant en œuvre le règlement (UE) no 269/2014 concernant des mesures restrictives eu égard aux actions compromettant ou menaçant l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance de l’Ukraine (JO 2022, L 421, p. 3).
1 JO 2014, L 229, p. 13.
1 Modifiée par la décision (PESC) 2022/346 du Conseil du 1er mars 2022 modifiant la décision 2014/512/PESC concernant des mesures restrictives eu égard aux actions de la Russie déstabilisant la situation en Ukraine (JO 2022, L 63, p. 5).
1 JO 2014, L 229, p. 1.
1 Modifié par le règlement (UE) 2022/345 du Conseil du 1er mars 2022 modifiant le règlement (UE) no 833/2014 concernant des mesures restrictives eu égard aux actions de la Russie déstabilisant la situation en Ukraine (JO 2022, L 63, p. 1).